Au sein d’une équipe sportive, les experts s’accordent à penser que :

• La compétition est une nécessité pour créer une émulation (sur la prise de lead et la recherche de performance sur des compétences/activités communes).
• La cohésion est une nécessité pour assurer la communication et exploiter l’intelligence collective (celle qui permet l’effet amplificateur du travail d’équipe).

Par analogie sur une équipe dans le monde professionnel, 2 idées peuvent s’opposer et mettre en conflit 2 types d’intelligence :

• L’intelligence cartésienne qui met en avant l’expertise technique.
• L’intelligence interrelationnelle ou de situation qui impacte le « travailler ensemble ».

Les conséquences :

L’isolement potentiel, qui résulte d’une priorisation absolue sur l’intelligence cartésienne, limite la capacité managériale à créer la zone de sécurité dans laquelle on peut travailler l’innovation, la cocréation et la confiance au sein de l’équipe.

Le confort sans exploitation de ces compétences personnelles, qui résulte de la priorisation de l’intelligence interrelationnelle, enlève une dynamique énergisante individuelle.

Influence du milieu :

Un milieu technique ou scientifique nécessitera une vigilance sur le développement insuffisant de la deuxième intelligence (intelligence interrelationnelle).

Un milieu créatif ou structuré autour de la relation humaine nécessitera une vigilance sur le développement insuffisant de la première intelligence (intelligence cartésienne).

Abus de l’intelligence cartésienne et risque associé à la profusion d’information : l’ignorance !

Malgré les progrès qui sont fait dans le domaine de la connaissance scientifique, technique et l’IA, l’ignorance explose à mesure que la connaissance progresse.

C’est ce que dit Edgard Morin, complété par Eric-Jean Garcia. Cela est dû à un éparpillement dans cette masse de savoir et de données disponibles qui accroit le cloisonnement entre les différents experts.

Cette ouverture sur l’information doit être maîtrisée en exploitant habilement expertise et capacité à lier ces connaissances pour des fondamentaux communs qu’il nous faut définir.

C’est bien ce qui est rechercher par Le Lean - Par ses outils ET l’état d’esprit qu’il propose : Travailler le juste nécessaire, se remettre en cause et exploiter l’intelligence collective.

Mais cela ne se limite pas à l’efficience et à ses impacts économiques. On peut appréhender plusieurs domaines dans cette logique :

• Viabilité économique des entreprises
• Optimisation de la consommation de nos ressources, ….
• Respect des/entre humains,
• Urgence écologique,
• Mesures environnementales,
• Entropie du monde,
• …

Lien avec l’Amélioration Continue :

Avec la notion de Valeur ajoutée qu’apporte (ou pas) une action, une innovation, l’approche Amélioration Continue ajoute une clé de lecture fondamentale : Il faut limiter la « Non-valeur ajoutée » et compléter par l’analyse des impacts (les effets induits) qui doivent rester minimes en travaillant l’Efficience.

C’est finalement travailler ensemble sur notre ignorance comme Socrate le souhaitait en lui donnant 2 visages :

• Ce qui n’est pas encore connu et qui reste à découvrir.
• Ce qui est connu mais ignoré ou non maîtrisé.

Un beau programme pour, avec un prisme Lean partagé via nos formations et/ou nos offre Conseil, se centrer sur l’essentiel : L’Homme/Les Hommes et leur environnement !